Eric Artz commence le piano à 7 ans au Conservatoire de Cholet (Maine et Loire) ou il obtient à l’âge de 10 ans seulement le diplôme de fin d’étude.
Il entre au CRR de Paris l’année suivante et obtient un 1er Prix de piano.
Admis à 14 ans au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris chez Nicholas Angelich et Roger Muraro et obtient une mention très bien en Master puis le diplôme d’Artiste DAI du CNSM (3ème cycle de Perfectionnement, Doctorat). Continuer la lecture de « Eric Artz, piano »
Par Ferran Gili-Millera, directeur musical d’Amabilis
Le programme est conçu comme une synthèse entre le monde oriental et occidental ; plus particulièrement, entre la musique française et la musique slave, aussi vaste que cette terminologie puisse paraître. L’écart temporel des œuvres proposées empêche bien entendu toute comparaison – celle-ci n’est de loin pas le but de ce concert, mais permet de rapprocher le baroque et le romantisme à travers un élément essentiel de l’histoire de la musique : la danse. Continuer la lecture de « Rapport à la danse à travers les âges et les lieux »
L’action se déroule quelque part, aujourd’hui. Nabucco, un dictateur, persécute son peuple. Zaccaria, leader de ce peuple, retient en otage Fenena, fille de Nabucco, et menace de la tuer s’il ne renonce pas à ses menaces. Par ailleurs, Fenena aime Ismaël, neveu du roi du peuple opprimé. Seule la foudre divine semble stopper Nabucco qui, en osant se proclamer l’égal de Dieu, tombe terrassé: Abigail, persuadée jusque là d’être la fille légitime de Nabucco, profite immédiatement de la situation pour lui ravir sa couronne, s’emparer du pouvoir et l’emprisonner. Eprise elle aussi d’Ismaël, Abigail condamne Fenena au supplice. Depuis sa cellule, Nabucco prie Dieu; il sera finalement libéré par ses hommes et interviendra juste à temps pour empêcher l’irréparable, sauvant sa fille Fenena et libérant le peuple des opprimés. Abigail périt après s’être empoisonnée, non sans avoir imploré le pardon pour ses crimes et béni l’union d’Ismaël et Fenena.
Par Ferran Gili-Millera, directeur musical d’Amabilis
Si le plan le plus habituel pour un concert de musique classique est celui d’un programme tel que « Ouverture – Concerto – Symphonie », Amabilis transgresse aujourd’hui – de nouveau – la règle traditionnelle, en présentant un programme constitué uniquement d’œuvres concertantes.
Dans le sillage des concerts d’il y a deux ans avec Timothée et Domitille Coppey, frère et sœur, accompagnés de Meghan Behiel, musiciens qui nous ont laissé un excellent souvenir du Triple concerto de Beethoven et de l’Introduction et Allegro appassionato de Schumann, en plus d’un enflammé Estro armonico de Vivaldi, Amabilis accueille de nouveau deux membres d’une même fratrie, deux jeunes musiciennes qui ont déjà entamé une brillante carrière internationale ; qui plus est, dont l’une d’entre elles excelle tout autant avec deux instruments différents. Il est donc tout à fait logique que le répertoire de ce soir tourne entièrement autour de ces deux personnalités, avec des œuvres mettant en valeur leurs qualités artistiques et leur extraordinaire complicité. Continuer la lecture de « Baroque, Classicisme et Romantisme avec les sœurs Berthollet »